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Pour travailler confortablement il est indispensable de disposer d’un bon éclairage quelle que soit la pièce où vous vous trouvez. Pour garantir un bon confort visuel il est donc important d’installer plusieurs sources de lumières vous permettant de créer une atmosphère accueillante, propice à la réalisation des tâches quotidiennes. Pour y parvenir, Lyreco vous propose une gamme complète de luminaires pour pouvoir créer l’ambiance de travail qui vous plaira. Pour un éclairage uniquement dédié à votre espace de travail, les lampes de bureau sont idéales, limitant ainsi votre fatigue visuelle. Les lampadaires permettront de créer une zone de lumière dans un coin de la pièce diffusant ainsi une lumière d’ambiance.
La luminosité sur son poste de travail est un élément important à traiter en entreprise, à la fois pour la santé et le bien être des salariés que pour leur efficacité. En effet, l’éclairage des bureaux impacte grandement la capacité de concentration et de réflexion et donc la productivité des collaborateurs.
Un mauvais éclairage impactera directement la santé de vos collaborateurs, en provoquant fatigue oculaire et mauvaise posture.
La définition d’un bon éclairage est une question importante pour toutes les organisations mais selon votre activité, vous n’avez pas les mêmes besoins d’éclairage. C’est pourquoi les experts Lyreco vous détaillent ici les bonnes pratiques pour un éclairage optimal.
1) L’éclairement
La notion d’éclairement est le premier principe à respecter : c’est la densité de lumière sur une surface, en fonction de l’éloignement de la lampe. On parle notamment de niveau d’éclairement à maintenir. L’éclairement conseillé peut varier fortement selon la nature des activités. Pour vous repérer, nous distinguerons deux types de tâches à effectuer :
• Les tâches ne nécessitant pas la perception des détails (éclairement de 300 lux nécessaire).
• Les tâches nécessitant l’appréciation des détails (éclairement nécessaire entre 500 et 1000 lux).
Cette distinction va aussi se révéler très utile pour définir votre besoin en équipement. Dans le premier cas de figure, l’éclairement général de votre pièce est suffisant pour atteindre le niveau de confort requis. Dans le 2ème cas, une source de lumière locale comme par exemple une lampe de bureau sera nécessaire pour atteindre un niveau d’éclairement convenable.
Il est important de souligner que la médecine du travail parle systématiquement du nombre de LUX à 40 cm du plan de travail, qui est la hauteur moyenne d’une lampe d bureau
2) Le confort visuel
Le confort visuel comprend plusieurs critères qui définissent le ressenti d’une personne liée à la qualité, la distribution et à la quantité de lumière auquel elle est soumise. Ce confort dépend de plusieurs éléments :
a) La température de couleur
La température de couleur est liée directement au spectre lumineux de la lumière. En fonction de la couleur de la lumière, l’utilisateur aura une impression de froideur ou de chaleur.
La température de couleur exprime cette apparence et se mesure en Kelvin. On distingue trois type d’ambiance : chaude (inférieure à 3300K), intermédiaire (entre 3300 et 5300K) et froide (supérieure à 5300K).
Plus largement, cette température vous permettra de définir l’atmosphère colorée de votre espace de travail. Ce choix dépendra des couleurs de votre local, du niveau d’éclairement ainsi que de l’espace avoisinant. Notez qu’en climat chaud, il sera préférable de choisir une lumière froide, et inversement.
Nous vous conseillons de choisir des lampes sur lesquelles il est possible de faire varier la température de couleur. Cela vous permettra d’adapter votre éclairage en fonction des tâches à effectuer et de votre cycle circadien. Le rythme circadien est l’horloge interne des processus biologiques chez l’homme, et est directement influencé par la lumière naturelle. Il est donc recommandé d’avoir un éclairage capable de reproduire l’évolution de cette lumière naturelle au fur et à mesure de la journée, afin de limiter les risques d’insomnie, d’irritabilité mais également les troubles de la concentration.
Certaines lampes proposent même cette fonctionnalité en automatique, grâce à une liaison bluetooth avec un smartphone. C’est le cas de la lampe EYE-LIGHT d’UNILUX.
b) L’indice de rendu des couleurs
Directement lié à la température de couleur, l’IRC permet de mesurer la propension d’une source lumineuse à restituer les couleurs. Cet indice va de 0 à 100, la valeur maximale représentant une lumière neutre blanche capable de restituer à 100% les couleurs dans leur état pur. Une notion très importante notamment dans les métiers créatifs, artistiques et textiles.
Pour un bon environnement de travail, nous vous recommandons de suivre la directive de la médecine du travail et de ne pas descendre sous un IRC de 80.
L’IRC se calcule sur une palette de 8 couleurs, dont on compare pour chacune d’entre elle le rendu sous la lampe testée pour attribuer par la suite une moyenne des 8 rendus.
c) L’uniformité de l’éclairement
Facteur essentiel du confort visuel, l’uniformité de l’éclairement réside dans la cohérence entre la répartition, le nombre et le type de luminaires choisis. Cette notion est importante pour éviter à vos yeux de devoir en permanence s’adapter à des niveaux d’éclairement différents sur votre poste de travail.
Pour cela, il ne doit pas y avoir un écart inférieur à 0,7 entre la zone d’éclairement minimale et l’éclairement moyen de la pièce. Par exemple, si le niveau d’éclairement moyen de votre bureau est de 500 lux, vous ne devez pas avoir une source de lumière en dessous de 300 lux dans les zones avoisinant votre bureau. Pour disposer d’un bon équilibre d’éclairement dans votre espace de travail, nous vous conseillons d’opter pour un lampadaire, qui sera une très bonne source additionnelle et complétera l’utilisation de votre lampe de bureau.
d) L’éblouissement
L’éblouissement potentiel est un critère clé dans le confort visuel, il est la résultante d’une luminosité trop intense dans votre champ de vision ou d’un trop fort contraste lumineux entre différentes surfaces. Il y a donc deux types d’éblouissement :
• L’éblouissement direct : se produit lorsqu’un objet lumineux est dans le même champ que l’objet que nous regardons.
• L’éblouissement indirect : se produit à cause de la réflexion d’un objet lumineux sur une surface brillante (vitre, plan de travail, tableau, carrosserie, etc).
L’éblouissement est donc une notion complexe qui tient compte de multiples variables liées à l’environnement de travail de chacun. Cependant, et à minima, il est conseillé d’éviter les surfaces de bureaux brillantes ou laquées, afin de limiter l’éblouissement et donc l’inconfort du collaborateur.
3) Eclairage direct, indirect et lumière naturelle
Dans la majorité des bureaux, nous avons de nos jours un mix entre la lumière naturelle et la lumière artificielle. Il est important de noter qu’un décret de loi n°83-721 fixe un niveau minimum de lumière naturelle sur les grandes zones de l’univers professionnel. Cependant, même si vous avez un apport de lumière naturelle continu dans vos locaux, ce ne sera pas suffisant car cet apport ne pourra pas assurer de manière permanente l’éclairage dans votre entreprise.
Il vous faut donc des relais de lumière et deux options s’offrent à vous : l’éclairage direct et l’éclairage indirect. L’éclairage est catégorisé comme direct lorsque la lumière éclaire directement un objet ou une pièce sans rencontrer d’obstacle. A l‘inverse, l’éclairage dit indirect s’obtient par une source de lumière qui est orientée vers une surface réfléchissante ou par le biais d’un diffuseur comme par exemple un abat-jour, ce qui a pour effet d’adoucir la lumière.
La solution pour votre éclairage au bureau se trouve la plupart du temps dans une utilisation mixte entre l’éclairage direct et indirect, avec par exemple un éclairage général de type indirect et un éclairage local de votre poste de travail via une lampe de bureau pour un éclairage direct facilitant vos tâches précises.
4) Le type d’éclairage
Selon votre lieu de travail, différents types d’éclairage sont envisageables :
• L’éclairage directionnel : la lumière dans cette situation est projetée sur une zone ou un objet précis. La lampe de bureau est le meilleur exemple de ce type d’éclairage. Il faut souligner que cet éclairage est une source de lumière secondaire qui vient en renfort d’une source générale et ne doit donc pas être dominant dans la pièce.
• L’éclairage indirect : dans ce cas de figure, la lumière est plus douce car le flux lumineux est ici projeté sur un mur ou un plafond. Cet effet est obtenu notamment avec des accroches murales, lampadaires ou autre plafonniers.
• L’éclairage diffusé : servant d’éclairage principal, la lumière est propagée à 360° par un plafonnier, lampadaire ou encore par un lustre. Cette lumière sera homogène et permettra d’éclairer une grande zone sans éblouir vos employés.
• L’éclairage balisé : cette source de lumière de faible intensité sera utilisée pour indiquer une zone précise, on retrouvera ce format d’éclairage essentiellement dans les escaliers ou les zones extérieur de votre établissement.
5) La source lumineuse
Le dernier point important pour définir le bon éclairage à votre bureau est le choix de l’ampoule que vous intègrerez à vos luminaires.
• L’ampoule halogène : d’une grande puissance, l’éclairage halogène sera idéal comme lumière de bureau grâce à sa forte restitution des couleurs et adapté au travail demandant une certaine concentration visuelle. Cependant, les ampoules halogène ont une faible durée de vie, en moyenne 3000 heures. Il est important de noter que cette technologie est toutefois énergivore et produit une forte chaleur, il faut donc veiller à ne pas poser d’objets sur ce type de lampe.
• L’ampoule fluorescente : aussi appelées ampoules basses consommations, ce sont elles qui ont remplacées les anciennes ampoules incandescentes. Elles sont préconisées pour les environnements de bureau et très appréciées pour leur durée de vie allant jusqu’à 10000 heures.
• Le LED : la diode électroluminescente est devenue depuis quelques années la Rolls en matière d’ampoule ; insensible aux chocs, ne chauffant pas et disposant d’une durée de vie de cinq à cinquante fois supérieure aux autres ampoules.
Nous vous conseillons de vous diriger dès à présent vers l’éclairage LED, plus économique sur le long terme et moins gourmand en électricité. Cette transition sera d’ailleurs forcée dans un futur proche, suite à la décision prise par la commission européenne d’interdire depiuis 2020 la commercialisation d’ampoules halogène (règlement européen 244/2009)
6) Les préconisations générales de la médecine du travail
La médecine du travail est très sensible à la problématique de l’éclairage dans les entreprises et propose quelques bonnes pratiques à respecter pour limiter la fatigue oculaire :
• Positionner la tête de la lampe à 40 cm du plan de travail.
• Placer la lampe du côté opposé à la main qui écrit.
• Etre vigilant à la qualité des articulations de la lampe, afin de pouvoir régler facilement sa position.
• Préférer des lampes à réglage d’intensité lumineuse et de température de couleur.
• Equilibrer les luminances et les contrastes: préconisation des lampadaires à éclairage direct et indirect qui apportent une bonne homogénéité de la lumière.
• Eviter tout éblouissement gênant.
• Un éclairement de 500 lux et un IRC de 80 au minimum pour le travail de bureau.
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